Dans le cadre de sa mission de sensibilisation dont le but est d’informer le public et les opinions des pays riches sur la pauvreté endémique qui détruit certains pays en développement, l’Alliance Chrétienne pour le Développement Intégral (ACDI), a organisée une journée d’éducation et de sensibilisation sur la maladie à virus appelé « Ébola », ce 20 septembre 2014 dans l’église locale de Global Evangelical Church à Apédokoe.
Cette sensibilisation a été faite par le Docteur John SEXTON, venu de la « mission to the world » des Etats unis ; le début de cette fièvre hémorragique d’Ebola est inconnu mais proviendrait de l’Afrique Orientale et Centrale et serait introduite en Afrique de l’Ouest par les Chauves-souris. Ce virus est un microbe cellulaire qui peut entrainer la mort. Une fois dans le corps il peut prendre 2 à 21 jours avant que la personne se sente malade ; mais à partir de là elle est déjà très contagieuse.
Comment une personne peut être infectée ?
Les animaux notamment les chauves-souris sont porteuses du virus Ébola. Une personne peut être infectée si elle a des contacts rapprochés avec un malade déjà infectés ; le virus survit dans les liquides comme le sang, la sueur, la salive, le vomit, l’urine, la diarrhée et les selles, le lait maternel et le sperme. Même au contact avec le corps d’une personne morte d’Ebola, il y a risque de contamination.
Les signes et symptômes
Les premiers signes de la fièvre hémorragique virale sont une fièvre accompagnée de douleurs musculaires et articulaires, une grande fatigue, des vomissements et des diarrhées parfois sanglantes. Les saignements peuvent se manifester à différents endroits du corps : conjonctive, nez, bouche, organes génitaux. Après ce stade la personne devient très malade et la mort est probable. La plupart des personnes atteintes d’Ébola meurent ; certains guérissent et particulièrement ceux qui sont pris en charge précocement.
Comment ne pas l’attraper
La fièvre hémorragique Ébola est une maladie extrêmement contagieuse. La manière de l’éviter est de garder ces distances de toute personne malade ou morte ; de ne toucher à aucune de ses liquides corporels (le sang, la sueur, la salive, le vomit, l’urine, la diarrhée et les selles, le lait maternel et le sperme) ; se laver souvent les mains au savons ; ne pas toucher les viandes de chasse, faire cuire la viande à fond ; et éviter les fruits que les chauves-souris ont mangés.
Il est a rappelé qu’il n’existe aucun remède pour le virus Ébola, et n’y a pas de traitement spécifique, mais un traitement symptomatique instauré le plutôt possible dans les centres Ébola augmente les chances de survie.